La montagne , je l'aime dessus tous côtés
J'ai été berger, seul ,face à cette beauté
J'ai eu le temps de panser et de penser
Au rôle de l'homme face à la Majestè
La Crèation , la vin tiré d'une bonne treille
Certains détruisent plus qu'ils ne s'émerveillent
"la nourriture de l'esprit n'est pas celle du ventre"
Une réponse qui m'a marqué, qui me déchante
Oui ,je compte les plumes de la queue d'une buteo
Pourquoi construire un monde et détruire le berceau
Monsieur ! y -a t- il un autre petit chemin?
Je vous le dis , pour votre regard affin
Passez la barrière, suivez la clôture et soulevez
Des rocs émergent des herbes, des buis nains
Des centaurées, les bleuets mauves des laies
Des points orangés de vulnéraires et éperviéres
Cousines du tréfle des vergers à la bonne terre
Le panorama sur la vallée est magnifique
De clos aux haies fleuries taillés dans la pierre
Des boqueteaux , des mares luisantes anarchiques
Que la chévre blanche de Monsieur Seguin
A du découvrir lors de son escapade tragique
Et Oh! surprise je tombe sur un pied d'orchis
Une plante à l'odeur de biquette, ornée d'améthyste
Ses rubans étroits et torsadés, une beauté cachée
Ce parcours me ravit, je les ramasse sur un papier
Ce soir , le nez dans un bouquin , des espèces parleront
Le sentier est interminable,sous un soleil plombé
Des gouttes ruissellent sous mon chapeau toilé
Je détourne un massif de Pruneliers, et perçois la vallée
Sente faisante, et chance inespérée, des lèpiotes
Rangées et élevées comme des soldats alignés
Le champignon attise ma gourmandise habituelle
Je dois rentrer et pense aux chapeaux des demoiselles
Au four aillés ,un régal à satisfaire ,quel apprenti gourmet
Gai comme un pinson je regagne la pente douce des prés
Un troupeau de rousse à cornes pait sous les noisetiers
Me voila sur la route gravillonnée , une voiture est passée...
Belle randonnée aux lecteurs !
J'ai été berger, seul ,face à cette beauté
J'ai eu le temps de panser et de penser
Au rôle de l'homme face à la Majestè
La Crèation , la vin tiré d'une bonne treille
Certains détruisent plus qu'ils ne s'émerveillent
"la nourriture de l'esprit n'est pas celle du ventre"
Une réponse qui m'a marqué, qui me déchante
Oui ,je compte les plumes de la queue d'une buteo
Pourquoi construire un monde et détruire le berceau
Monsieur ! y -a t- il un autre petit chemin?
Je vous le dis , pour votre regard affin
Passez la barrière, suivez la clôture et soulevez
Des rocs émergent des herbes, des buis nains
Des centaurées, les bleuets mauves des laies
Des points orangés de vulnéraires et éperviéres
Cousines du tréfle des vergers à la bonne terre
Le panorama sur la vallée est magnifique
De clos aux haies fleuries taillés dans la pierre
Des boqueteaux , des mares luisantes anarchiques
Que la chévre blanche de Monsieur Seguin
A du découvrir lors de son escapade tragique
Et Oh! surprise je tombe sur un pied d'orchis
Une plante à l'odeur de biquette, ornée d'améthyste
Ses rubans étroits et torsadés, une beauté cachée
Ce parcours me ravit, je les ramasse sur un papier
Ce soir , le nez dans un bouquin , des espèces parleront
Le sentier est interminable,sous un soleil plombé
Des gouttes ruissellent sous mon chapeau toilé
Je détourne un massif de Pruneliers, et perçois la vallée
Sente faisante, et chance inespérée, des lèpiotes
Rangées et élevées comme des soldats alignés
Le champignon attise ma gourmandise habituelle
Je dois rentrer et pense aux chapeaux des demoiselles
Au four aillés ,un régal à satisfaire ,quel apprenti gourmet
Gai comme un pinson je regagne la pente douce des prés
Un troupeau de rousse à cornes pait sous les noisetiers
Me voila sur la route gravillonnée , une voiture est passée...
Belle randonnée aux lecteurs !
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